La crise énergétique ne frappe plus seulement les foyers les plus précaires : elle touche désormais toutes les catégories sociales. Avec 36 % des ménages en difficulté pour régler leurs factures et 74 % qui restreignent leur chauffage, la sobriété contrainte devient la norme.
Carole, 46 ans, travaille dans la formation. Avec son mari ingénieur, ils cumulent près de 5 000 euros de revenus mensuels un niveau qui, autrefois, garantissait un certain confort. Pourtant, cet automne encore, elle a dû dire à ses enfants : « Le soir, on met des plaids, on n’allume plus le chauffage. »
Dans leur maison de 110 m², la facture d’électricité a bondi à 200 euros par mois, un montant devenu difficile à absorber dans un quotidien où tout coûte plus cher. Deux ans de hausses successives ont suffi à fragiliser un foyer pourtant considéré comme “à l’abri”.
Un exemple parmi tant d’autres, qui illustre une réalité brutale : la flambée des prix de l’énergie n’épargne plus personne.
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