À Nice, le sommet international sur la résilience côtière a rassemblé ce samedi des représentants de villes menacées par la montée des eaux, venus partager leurs stratégies pour ne pas sombrer face à l’urgence climatique. De Venise à Lagos, en passant par Ostende ou encore d’autres métropoles littorales, le constat est le même : l’avancée de l’eau n’est plus un scénario lointain, c’est une réalité quotidienne.
Lagos, l’une des villes les plus exposées au monde, voit ses quartiers régulièrement inondés et ses habitants contraints de modifier leurs habitudes de vie. « Nos pêcheurs doivent s’éloigner toujours plus loin pour trouver leur gagne-pain », confie Abisola Tawakalitu Olusanya, commissaire à l’agriculture de l’État de Lagos.
Venise, elle, continue de lutter contre des inondations chroniques qui rongent son patrimoine. À Ostende, en Belgique, la moitié des habitations pourraient disparaître sous les flots d’ici 2050 si rien n’est fait.
Face à ces constats alarmants, des solutions émergent : infrastructures innovantes, politiques d’adaptation, refonte des usages du territoire… Ce sommet a été l’occasion de rappeler que l’avenir des villes côtières ne tient plus qu’à une chose : leur capacité à transformer l’urgence en résilience.
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