Depuis lundi, le tribunal correctionnel de Nice se penche sur un vaste réseau de trafic de drogue opérant entre les quartiers des Liserons et de Pont-Michel. Pas moins de seize suspects, accusés d’avoir joué divers rôles – vendeurs, guetteurs, nourrices ou encore gérants – sont jugés pour leur implication présumée dans cette organisation criminelle qui brassait jusqu’à 100 clients par jour.
L’affaire, qui remonte à octobre 2022, a été révélée par une enquête minutieuse de la sûreté départementale des Alpes-Maritimes. Grâce aux surveillances, aux écoutes téléphoniques et aux géolocalisations, les forces de l’ordre ont mis au jour un trafic tentaculaire réparti sur plusieurs sites stratégiques : l’impasse des Liserons, deux adresses sur la route de Turin et un dernier point rue Fenoglio-de-Briga. Ces zones de deal, connues des services de police, ont récemment fait parler d’elles dans des épisodes de violences armées impliquant des rafales de Kalachnikov et des interventions du RAID.
Au centre du procès, la question des responsabilités : qui dirigeait réellement ce business ? Parmi les accusés, un des chefs présumés se distingue par sa réputation de meneur impitoyable, prêt à recourir aux armes pour asseoir son autorité.
Alors que la justice tente de démêler les rôles et d’identifier les têtes pensantes de ce réseau, ce procès pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le trafic de stupéfiants à Nice.
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