Une onde de choc secoue la ville de Menton ce mardi 2 juillet. Le maire, Yves Juhel, se retrouve au cœur d’une tempête judiciaire liée à la gestion de la Société publique locale des ports de Menton (SPL). Les autorités ont placé le premier magistrat en garde à vue, marquant un tournant dramatique dans cette affaire qui fait déjà beaucoup parler.
Mais Yves Juhel n’est pas le seul à être dans le collimateur de la justice. Son épouse a également été interpellée, tout comme Mathieu Messina, l’ancien adjoint aux Finances de la ville et ex-patron des Ports. Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une enquête sur des dépenses jugées suspectes au sein de la SPL.
L’avocat du maire, Maître Philippe Soussi, s’est montré prudent dans ses déclarations : « Je confirme que M. le maire est en garde à vue depuis ce matin. Je n’ai aucun autre commentaire à faire pour le moment. » Cette retenue ne fait qu’alimenter les spéculations sur la gravité de la situation.
Au cœur de l’affaire, des notes de frais qui font sourciller. Mathieu Messina est soupçonné d’avoir dépensé pas moins de 700 000 euros de manière douteuse. Le détail de ces dépenses ressemble à un catalogue de luxe : champagne, caviar, truffes, voyages et vêtements haut de gamme. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Messine aurait également pointé du doigt le maire, suggérant que certains seraient servis à renflouer les comptes de campagne d’Yves Juhel.
Cette affaire soulève de nombreuses questions sur la gestion des fonds publics et l’éthique au sein de l’administration municipale de Menton. Alors que l’enquête se poursuit, les habitants de la ville côtière attendent des réponses et des explications de la part de leurs élus.
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