Nicolas Sarkozy libéré

Vingt jours après son incarcération à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy a retrouvé la liberté ce lundi 10 novembre. La cour d’appel de Paris a ordonné sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, dans le cadre de l’affaire du financement présumé libyen de sa campagne présidentielle.

L’ancien chef de l’État, qui comparaissait en visioconférence depuis sa cellule, s’est vu imposer une interdiction de contact élargie, notamment avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ainsi qu’une interdiction de quitter le territoire national. Il attendra désormais son procès en appel prévu pour mars, libre mais étroitement surveillé.

L’avocat général a justifié sa décision en soulignant que Nicolas Sarkozy présentait des garanties de représentation exceptionnelles, évoquant ses attaches familiales et patrimoniales solides.

Cette détention historique, une première pour un ancien président français et même européenne, a profondément marqué la scène politique.
La droite a salué un « moment de justice et de dignité », tandis que plusieurs figures des Républicains, de Bruno Retailleau à Laurent Wauquiez, ont exprimé leur soutien et leur admiration pour la résilience de l’ex-chef d’État.

Du côté de la gauche, le ton était bien différent : certains élus, comme François Ruffin, ont dénoncé une décision trop clémente, estimant que « le répit ne devrait être que temporaire ».

Libéré mais toujours au cœur de la tempête judiciaire, Nicolas Sarkozy n’en a pas fini avec la justice , son procès en appel s’annonce déjà comme l’un des plus scrutés de 2025.