Retards à répétition à l’aéroport de Nice

Depuis février, l’aéroport de Nice est confronté à une série de retards à cause d’un manque de personnel dans sa tour de contrôle. En période normale, la situation était déjà tendue, mais avec l’arrivée du Festival de Cannes, du Grand Prix de Monaco, et bientôt de la Conférence des Nations Unies sur l’océan, le trafic va exploser. Il fallait agir, et vite.

Vendredi 11 avril, au cœur des vacances scolaires, les atterrissages ont été limités à 16 par heure dans l’après-midi, puis à seulement 10 en soirée. Résultat : 85 vols touchés, avec une heure de retard en moyenne. Rebelote le dimanche de Pâques, avec une réduction encore plus drastique des arrivées autorisées, plongeant les voyageurs dans l’attente.

Face à l’urgence, la Direction générale de l’aviation civile a annoncé des mesures correctives début mai, et selon la direction de l’aéroport, des signes d’amélioration sont déjà visibles. Une stabilisation du trafic est espérée d’ici ce week-end.

Et le calendrier est serré : l’aéroport doit absorber un double défi, entre l’augmentation des vols commerciaux estivaux et l’arrivée massive de jets privés — jusqu’à 400 mouvements attendus le dimanche 25 mai. Impossible de laisser les avions tourner en rond en attendant une autorisation d’atterrir, surtout lorsqu’il s’agit de chefs d’État ou de stars internationales.

Nice Côte d’Azur se prépare donc à relever un défi logistique de taille, entre haute saison touristique, aviation d’affaires et diplomatie mondiale.