C’est un procès peu commun qui s’ouvre à Nice : un homme de 80 ans, Louis Haniche, comparaît devant la cour d’assises pour le meurtre d’Ali B., son ancien ami et voisin, tué en 2016 d’une balle en plein thorax. L’arme ? Un stylo-pistolet artisanal, fabriqué des décennies plus tôt, digne d’un gadget de James Bond.
Le drame s’est joué devant leur résidence à Antibes, sur fond de tensions autour d’une place de parking. Louis Haniche, aujourd’hui affaibli par l’âge, n’a jamais nié les faits mais affirme avoir agi en légitime défense. Il reconnaît avoir conçu cette arme à 16 ans, inspiré par les films d’espionnage de l’époque.
Après une année de détention provisoire, il a été libéré sous contrôle judiciaire en attendant son procès, qui intervient plus de huit ans après les faits. Si le mobile reste flou, la justice devra désormais trancher : acte de défense ou geste prémédité ?
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