JO d’hiver 2030

Après plusieurs jours de rumeurs alimentées notamment par RMC Sports sur une possible délocalisation des épreuves de hockey sur glace des Jeux olympiques d’hiver 2030 de Nice vers Lyon, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur a décidé de réagir fermement. « La glace sera à Nice, point barre », a martelé Renaud Muselier, président de la Région, ce lundi à Marseille, en marge du lancement de la Solideo.

Aux côtés de lui, d’autres voix s’élèvent pour affirmer que cette hypothèse de transfert vers la LDLC Arena de Lyon, bien que potentiellement moins coûteuse (moins de 10 millions d’euros), ne fait pas partie des discussions officielles. Le président du Comité national olympique et sportif français, David Lappartient, a lui aussi confirmé que les engagements pris dans le cadre de la candidature sont clairs : le pôle glace appartient au Sud, et il n’est pas question d’en modifier l’équilibre.

Si côté nord, l’élargissement du programme de ski alpin à Val d’Isère est en réflexion, la Région Sud répond qu’un nouvel ajout au Nord entraînerait automatiquement un nouvel ajout au Sud pour conserver la parité de médailles entre territoires.

Concernant l’organisation concrète à Nice, l’accueil de 75 matchs de hockey dans une enceinte temporairement transformée à l’Allianz Riviera implique la fermeture du stade pendant environ trois mois, dès la fin décembre 2029. Un casse-tête à venir pour l’OGC Nice, mais pour les responsables régionaux, le cap est fixé : la glace fondra sous les patins… niçois, et nulle part ailleurs.