D’ici 2050, plus de la moitié de la population pourrait être allergique aux pollens. Un phénomène qui ne cesse de s’accélérer, transformant chaque printemps en véritable épreuve pour des millions de personnes.
Aujourd’hui, près de 30 % des adultes et 20 % des enfants de plus de 9 ans souffrent déjà de rhinites saisonnières, plus connues sous le nom de « rhume des foins ». Mais pourquoi cette explosion des cas d’allergies ?
Le réchauffement climatique joue un rôle clé. Avec des températures en hausse, la floraison commence plus tôt et s’étend sur une période plus longue, exposant davantage la population aux pollens hautement allergisants comme ceux du bouleau ou de l’ambroisie.
La pollution de l’air aggrave aussi la situation. En modifiant la structure du pollen, elle le rend encore plus agressif pour l’organisme, tout en affaiblissant les défenses immunitaires. Les villes, avec leur tendance à verdir les espaces urbains sans toujours prendre en compte les espèces les plus allergisantes, contribuent également à ce phénomène.
Face à cette progression alarmante, la question n’est plus de savoir si l’on deviendra allergique, mais quand.
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