Lors du match d'ouverture de la Ligue 1 entre l'AS Monaco et l'AS Saint-Etienne au Stade Louis-II le 17 août 2024, une vingtaine de supportrices stéphanoises ont rapporté avoir subi des fouilles excessivement intrusives à l'entrée du stade. L'AS Saint-Etienne a pris l'affaire au sérieux et a contacté les autorités monégasques pour éclaircir la situation.
Thomas Granger, directeur de la communication du club, a confirmé à l'AFP avoir reçu "une vingtaine de témoignages concordants", dont certains pourraient être utilisés dans une procédure judiciaire. Les supportrices décrivent des palpations particulièrement poussées, allant jusqu'à des attouchements des parties intimes, effectuées notamment par au moins une policière.
Ces allégations ont d'abord été partagées sur les réseaux sociaux avant d'être relayées au club. L'AS Saint-Etienne a réagi promptement en recueillant les témoignages et en envoyant un courrier aux autorités monégasques pour demander des explications.
Bien qu'aucune plainte n'ait été déposée pour le moment, la gravité des accusations soulève des questions sur les pratiques de sécurité dans les stades. Certains observateurs suggèrent que ces actes pourraient potentiellement être qualifiés d'agressions sexuelles aggravées selon le droit français.
Cette situation s'inscrit dans un contexte plus large où les supporters stéphanois se plaignent régulièrement d'un traitement irrespectueux lors de leurs déplacements. Cependant, les événements rapportés à Monaco semblent avoir franchi une ligne rouge, dépassant le cadre des contrôles de sécurité habituels.
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