Une onde de choc a traversé le Conseil Métropolitain de Nice Côte d'Azur ce mercredi 10 juillet. À la surprise générale, Christian Estrosi a annoncé son départ immédiat de la présidence de la Métropole. Cette décision inattendue vise à "remettre les pendules à l'heure" face aux critiques et désaccords au sein de l'exécutif.
Estrosi justifie sa décision par la nécessité de clarifier les positions de chacun, notamment face aux oppositions internes et aux votes contre le budget. Il souhaite provoquer une nouvelle élection, refusant de diriger un exécutif comprenant des élus d'extrême droite ou gauche, ou leurs sympathisants.
Mais que va-t-il se passer maintenant ? Voici les réponses aux questions que soulève cette démission surprise :
1. Destination de la lettre de démission : Selon la loi, Estrosi doit adresser sa démission à Hugues Moutouh, préfet des Alpes-Maritimes.
2. Entrée en vigueur : La démission sera effective dès son acceptation par le préfet, ou au plus tard un mois après l'envoi d'une seconde lettre de démission.
3. Date de la nouvelle élection : Les élus seront convoqués prochainement, dans le respect des délais légaux. L'élection est prévue pour le 19 juillet.
4. Gestion de l'intérim : Louis Nègre, maire de Cagnes-sur-Mer et vice-président de la Métropole, assurera l'intérim jusqu'à l'élection du nouveau président.
Cette démission soudaine marque un tournant dans la politique locale niçoise et promet de redessiner le paysage politique de la Métropole Nice Côte d'Azur.
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