Vingt ans après le succès phénoménal de “Femme Like U”, K. Maro, de son vrai nom Cyril Kamar, revient sur le devant de la scène. L’artiste libano-canadien, qui a vendu plus de 5 millions d’exemplaires de son single culte, se produit actuellement dans le cadre de La Kermesse Festival, célébrant cet anniversaire marquant.
Derrière le personnage bling-bling de K. Maro se cache un parcours étonnant. Enfant arraché au Liban par la guerre, exilé au Canada, Cyril Kamar a toujours été guidé par une ambition entrepreneuriale, s’inspirant de figures comme Jay-Z. Contrairement aux rumeurs, il n’était ni une marionnette de label, ni un trafiquant blanchissant de l’argent, mais bien le patron de sa propre carrière.
Dans son livre “Renaissances – L’Art de reconstruire sur des ruines”, Kamar revient sur sa trajectoire. Il y explique notamment pourquoi il a choisi de s’éclipser au sommet de sa gloire : “Je n’ai jamais voulu être une pop star. Ce que je voulais, c’était rattraper le temps perdu”.
Malgré le succès fulgurant, la période K. Maro a eu un coût personnel élevé. L’artiste confie avoir terminé à l’hôpital, ne pesant plus que 42 kilos, victime d’un mode de vie excessif.
Aujourd’hui producteur et entrepreneur dans l’art, Cyril Kamar reste fidèle à l’esprit du “hustle”, cette mentalité de la rue qui pousse à ne jamais abandonner. Il continue de travailler avec des artistes comme Shy’m, qu’il considère comme de la famille.
K. Maro sera en concert le 3 août à La Seyne-sur-Mer pour La Kermesse Festival, aux côtés d’autres icônes des années 2000 comme Sinik, Tragédie, Amine et Helmut Fritz.
L’artiste se souvient avec affection de ses débuts dans le Sud de la France, où tout a commencé pour lui. Il raconte notamment une anecdote sur sa participation au Midem de Cannes en 2004, où il a investi “50.000 balles” dans une soirée promotionnelle qui a lancé sa carrière.
Vingt ans après, K. Maro prouve que derrière le succès éclair se cachait un véritable artiste et entrepreneur, capable de se réinventer et de perdurer dans l’industrie musicale.
Commentaires d’articles (0)